Le fournil

Faire du pain au levain à l’ancienne, au feu de bois, en circuit très court avec des farines bio paysannes

Le petit fournil du Montois est situé au sud de la Seine et Marne, dans le Montois, près de Donnemarie-Dontilly. Entre Montereau et Provins.

Le projet est de travailler avec les paysans sur la culture des « blés de pays » qui offrent des qualités alimentaires et des facultés d’adaptation et de résistance aux maladies. Ils sont l’espoir de l’agriculture de demain (l’agriculture bio, sans pesticides).

Jean Supiot boulanger pain artisanal

Le pain c’est aussi un symbole très fort de partage. Le compagnon c’est celui avec qui on partage le pain. Lors des distributions, le fournil sera aussi un lieu de rencontre et d’échange dans notre campagne qui en manque cruellement. Un lieu ou puisse fleurir du lien social, des échanges d’idées, d’envies et de projets qui nous permettent de créer un monde vivable pour demain.

Le boulanger

De menuisier à boulanger, l'écologie en dénominateur commun

Après avoir eu le diplôme de boulanger, trouvé les fournisseurs, les premiers clients, le local, choisi le statut, le fonctionnement par abonnements, je me suis installé !

Jean Supiot

Menuisier de métier, j’habite dans la région du Montois, joli petit pays vallonné en Seine et Marne, depuis 25 ans. Mon parcours professionnel m’a amené vers l’écoconstruction. J’y ai rencontré des gens conscients et respectueux de l’environnement, des auto-constructeurs, des agriculteurs bio, des fabricants de peintures végétales ou d’isolants bio-sourcés… Conforté dans ma certitude qu’il faut agir d’où je suis et avec ce que je suis, je compte bien continuer dans cette voie active d’un nouvel Eco-système dans lequel l’humain retrouvera sa place dans son environnement naturel, la Terre avec tout ce qui y vit.

L’aventure avec le pain a commencé lorsque j’ai proposé à des amis qui appréciaient le pain que je faisais pour ma famille, d’en faire pour eux. Cela a eu tellement de succès que j’ai acheté un petit four à gaz d’occasion qui peut en cuire plusieurs et à bonne température. Résultat : 18 demandes dans la première semaine. J’avais atteint le maximum des capacités du four : 6 cuissons de 3 pains le même jour (je boulangeais une fois par semaine). J’ai dû refuser des demandes, dont certaines venaient de gens que je ne connaissais pas.

J’ai fait cela pendant un an, tout en continuant de me former aux levains, aux farines et au pain, mais aussi en approfondissant toujours plus sur la production bio, les circuits courts, l’économie solidaire. Constatant qu’il existait un vrai besoin et que ça correspondait pleinement à la façon dont je voulais agir dans le monde, j’ai décidé de me lancer.

  • J’ai passé un CAP de boulanger pour pouvoir pratiquer légalement et professionnellement. J’ai préparé le CAP en 10 mois en candidat libre et je l’ai obtenu. Puis j’ai suivi une formation chez Nicolas Supiot paysan-boulanger à « l’école du vivant ».
  • Mon expérience d’une production dans le cercle familial et amical m’a permis de connaître et de travailler avec les agriculteurs bio producteurs de farine locaux, mes partenaires.
  • Notre implantation ancienne dans la région me permet de bénéficier d’un réseau d’amis et de connaissances sur les villages voisins.
  • Je propose déjà des ateliers et des stages « pain » à domicile, avec succès (techniques et bienfaits du pain au levain, le pain de la préhistoire à nos jours, le renouveau des paysans-boulangers).
  • Notre maison permet l’installation d’un espace dédié à la fabrication du pain et d’un autre destiné à la distribution des pains.

Jean Supiot

La solidarité

Le petit fournil du Montois a bénéficié
d’un financement participatif
sur la plateforme Ulule pour
l’achat du four à bois et d’une remorque.

Jean Supiot Boulanger bio Photos d'Olivier Duchêne

Merci à Olivier Duchêne pour ses photos pour le site et le projet de financement participatif.
Découvrez ses magnifiques photos, beaucoup de nature !
https://olivierduchene-photographe.com/